« Educar a un niño requiere mucha paciencia. En especial por parte del niño.”
« L’éducation d’un enfant demande beaucoup de patience, surtout pour l’enfant »
Cet aphorisme espagnol peut-être bien dû à Jaume Perich (1941-1996) pourrait s’appliquer aux parents de Jésus quand ce dernier, alors âgé de 12 ans, reste à Jérusalem après le pèlerinage annuel. :
» Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Luc 2,49
répond l’enfant à son père et sa mère qui le cherchaient depuis trois jours.
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! » Luc 2, 48
En fait dans cette situation-là c’est à tous les protagonistes d’être patients.
Joseph et Marie, parce qu’ils l’ont cherché trois jours, et Jésus aussi parce qu’il s’étonne que Joseph et marie n’aient pas encore compris ce qui se passait. Mais aucun ne fait de commentaire. Chacun se tient à sa place, vivant le mystère de l’incarnation, acceptant de ne pas tout comprendre de ce que fait l’autre, de ce qu’est l’autre.
Pour le Père Pierre-Bienvenu Noailles qui fonde à Bordeaux la congrégation de la sainte Famille, « l’identification avec la Sainte Famille dans leur vie pour Dieu seul englobe tous les aspects de la vie et est une tâche qui dure jusqu’à la mort. C’est la vocation de chaque membre de la Sainte Famille et aussi un mode de vie qui garantit un grand bonheur et la paix, comme l’affirme le Père Noailles. » La diversité des vocations présente dans la congrégation à multiples facette reçoit probablement son inspiration dans la diversité des vocations au cœur même de la Sainte Famille que nous fêtons ce dimanche
Un appel pour chacun de nous, quelque soit notre âge !
P. Gérard FAURE +
