Marie se mit en route et se rendit avec empressement
Une femme va en rencontrer une autre pour se mettre à son service parce qu’elle s’apprête à accoucher. Quoi de plus naturel, normal ? L’entraide dans une même famille.
Mais Marie est pressée, elle se met en route avec empressement nous dit le texte.
Elle part pour trois mois, mais elle est pressée.
C’est vrai qu’elle a quand même 150 km à parcourir, et plus de 2000 m de dénivelé positif, et encore plus de négatif. C’est vrai qu’elle a des choses à raconter.
J’imagine qu’en cours de route elle tourne et retourne dans sa tête, dans son cœur, elle médite l’expérience qu’elle a vécu.
Elle se demande peut-être si elle n’a pas rêvé. Non, elle n’a pas rêvé.
Elle se demande peut-être comment elle va s’y prendre pour raconter cela à sa cousine qui fait une grossesse inespérée alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Marie est pressée car elle a beaucoup à raconter et encore plus à écouter.
Et il a suffi que Marie salue Elisabeth, pour qu’il se passe quelque chose.
Mais que se passe-t-il ?
Une rencontre qui change la face du monde : on passe de l’Ancien au Nouveau Testament !
P. Gérard FAURE +
